Dans le monde complexe du transport maritime international, les importateurs et les exportateurs sont confrontés à une myriade de coûts qui contribuent au coût global du transport de marchandises d'une partie du monde à l'autre. Parmi ces frais, l'un des plus importants et des plus souvent mal compris est le Taxe de manutention au terminal (THC). Les frais de manutention au terminal sont les frais perçus par les terminaux portuaires pour une variété de services, y compris le stockage, le mouvement et le chargement des conteneurs sur les navires ou leur déchargement à l'arrivée à une destination.
Pour les entreprises impliquées dans le commerce mondial, il est essentiel de comprendre le THC, car il a un impact direct sur le coût global du transport. Que vous expédiiez des marchandises via les principaux ports des États-Unis, d'Europe, d'Asie ou d'autres régions du monde, le THC constitue un élément crucial de la chaîne logistique. Une mauvaise gestion ou une sous-estimation de ces frais peut entraîner des coûts inattendus et réduire la rentabilité de l'opération de transport.
Cet article propose une exploration complète des frais de manutention au terminal, en expliquant ce qu'ils impliquent, pourquoi ils sont appliqués, comment ils diffèrent selon les régions et qui est responsable de leur paiement. En outre, nous proposons des stratégies pratiques pour aider les importateurs et les exportateurs à mieux gérer et éventuellement à réduire ces frais, afin de garantir un processus d'expédition plus rentable.
Qu'est-ce que le Terminal Handling Charge (THC) dans le transport maritime ?
A la base, Les frais de manutention au terminal (THC) sont des frais imposés par les terminaux portuaires pour couvrir les coûts associés à la manutention des conteneurs, y compris le stockage, le mouvement et le positionnement des conteneurs avant le chargement sur un navire ou le déchargement dans un port de destination.. Le THC représente un élément essentiel de la structure globale des coûts de transport maritime et peut varier considérablement en fonction du port, de la région et de la nature de la cargaison traitée.
Les services couverts par le THC comprennent généralement
- Déchargement des conteneurs des camions, du rail ou d'autres moyens de transport à l'arrivée au terminal.
- Stockage temporaire des conteneurs dans des zones terminales désignées avant qu'ils ne soient chargés sur un navire ou distribués vers leur destination finale.
- Positionnement des conteneurs pour le chargement sur les navires, y compris les opérations de grutage et l'utilisation d'autres machines lourdes.
Le montant facturé pour le THC peut varier considérablement d'un port à l'autre et d'une région à l'autre. Par exemple, les ports à fort trafic dotés d'une technologie et d'une infrastructure de pointe, tels que ceux de l Los Angeles, Shanghai ou RotterdamLes ports plus petits ou situés dans des régions en développement peuvent facturer des THC plus élevés en raison de la complexité de leurs opérations. À l'inverse, les ports plus petits ou ceux situés dans des régions en développement peuvent offrir un THC moins élevé en raison des exigences réduites en matière d'infrastructure et des coûts de main-d'œuvre moins élevés. Toutefois, cela peut aussi se faire au prix de temps de traitement plus lents et d'opérations moins efficaces.
Pour les entreprises qui expédient des marchandises à l'échelle internationale, il est essentiel de comprendre les nuances de la THC, qui représente une part importante du coût total de la logistique. Ces frais s'appliquent à la fois les chargements complets de conteneurs (FCL) et les chargements inférieurs aux conteneurs (LCL)Ils ont donc un impact sur les entreprises, quelle que soit la taille de la cargaison. L'absence de prise en compte correcte du THC dans la budgétisation et la planification peut entraîner des surprises désagréables et une augmentation des coûts.
Comment sont calculées les taxes de manutention au terminal ?
Le calcul des frais de manutention au terminal n'est pas une approche unique. Plusieurs facteurs contribuent au montant qu'une entreprise paiera en THC, notamment la nature des marchandises expédiées, la taille des conteneurs, le port en question et les services spécifiques requis. Voici les principaux facteurs qui influencent le THC :
1. Type de cargaison
Les différents types de fret nécessitent différents niveaux de soins et de manutention, ce qui a un impact direct sur le THC. Par exemple, matières dangereuses peuvent nécessiter un équipement spécialisé et des procédures de manipulation pour garantir la sécurité, ce qui peut augmenter la teneur en THC. De même, produits réfrigérés (communément appelés conteneurs frigorifiques) nécessitent de l'électricité et d'autres ressources pour maintenir la température appropriée pendant le stockage, ce qui entraîne des coûts plus élevés.
En revanche, les marchandises standard qui ne nécessitent pas de manutention spécialisée sont généralement soumises à des taux de THC moins élevés. Par conséquent, il est essentiel de comprendre la nature de la cargaison et ses exigences pour estimer la THC avec précision.
2. Taille du conteneur
La taille du conteneur expédié est un autre facteur déterminant du THC. La plupart des envois internationaux utilisent soit 20 pieds ou Conteneurs de 40 piedsLe THC associé à ces conteneurs est donc différent. En règle générale, plus le conteneur est grand, plus le THC est élevé, car les grands conteneurs nécessitent davantage de ressources en termes d'espace de stockage et de matériel de manutention.
Par exemple, un conteneur de 40 pieds coûte généralement plus cher en THC qu'un conteneur de 20 pieds, car il occupe plus d'espace dans le terminal et nécessite un équipement plus important pour le soulever et le déplacer. En outre, le THC est plus élevé pour un conteneur de 40 pieds que pour un conteneur de 20 pieds, les cargaisons surdimensionnées ou hors gabaritqui ne peuvent entrer dans des conteneurs standard, peuvent nécessiter des solutions de manutention personnalisées, ce qui augmente encore le taux de THC.
3. Équipement terminal
L'équipement spécifique utilisé pour manipuler les conteneurs au terminal joue également un rôle dans le calcul du THC. Les grands ports dotés d'une infrastructure plus sophistiquée peuvent utiliser des grues, des chariots élévateurs et d'autres machines lourdes pour déplacer et stocker les conteneurs. L'utilisation de ce type d'équipement se reflète généralement dans le THC, des coûts plus élevés étant répercutés sur le chargeur pour l'utilisation d'un équipement moderne et efficace.
À l'inverse, les ports plus petits ou moins avancés sur le plan technologique peuvent s'appuyer sur des processus plus manuels, ce qui se traduit par un THC plus faible mais des temps de traitement potentiellement plus lents. Pour les entreprises qui expédient des marchandises sensibles au facteur temps, il est important de peser les avantages d'un THC plus élevé pour un service plus rapide par rapport aux économies potentielles liées à l'utilisation d'un port moins avancé dont les frais sont moins élevés.
4. Emplacement du port et infrastructure
La situation géographique et l'infrastructure d'un port peuvent avoir une influence significative sur le THC. Les ports situés dans des régions fortement industrialisées, telles que Europe occidentale, Amérique du Nord et Asie de l'EstLes ports des régions moins industrialisées ont tendance à avoir des coûts opérationnels plus élevés en raison d'une main-d'œuvre plus chère, de prix immobiliers plus élevés et d'environnements réglementaires plus stricts. Par conséquent, le THC dans ces ports est généralement plus élevé que dans les ports des régions moins industrialisées ou en développement.
Par exemple, le transport maritime via des ports importants comme Rotterdam, Anvers ou Singapour peuvent entraîner une augmentation du THC par rapport aux ports régionaux plus petits situés dans des pays où le coût de la main-d'œuvre est moins élevé. Toutefois, l'infrastructure et la technologie de pointe disponibles dans ces grands ports se traduisent souvent par des délais de traitement plus courts, une meilleure sécurité et un traitement plus efficace des grands volumes de marchandises.
5. Contrats avec les compagnies maritimes
La relation entre les compagnies maritimes et les opérateurs de terminaux peut également influencer les taux de THC répercutés sur les entreprises. Les grandes compagnies maritimes, telles que Maersk, MSC ou CMA CGMLes compagnies maritimes, quant à elles, négocient souvent des contrats à long terme avec les exploitants de terminaux, obtenant des remises en gros ou des tarifs préférentiels pour la manutention de leurs conteneurs. Ces remises peuvent parfois être répercutées sur le chargeur, en fonction de la nature de l'accord conclu entre le chargeur et la compagnie maritime.
Pour les petites entreprises ou celles qui expédient de petits volumes, il peut être difficile d'obtenir directement de tels rabais. Cependant, travailler avec une grande compagnie maritime ou un transitaire peut aider à réduire le coût global du THC en tirant parti des économies d'échelle dont bénéficient les grandes entreprises.
Qui paie les frais de manutention au terminal ? L'acheteur ou le vendeur ?
L'une des questions les plus fréquemment posées par les entreprises qui débutent dans le domaine de l'expédition internationale est la suivante, "Qui est responsable du paiement des frais de manutention au terminal ? La réponse dépend en grande partie des termes de l'accord d'expédition conclu entre l'acheteur et le vendeur, et plus particulièrement des conditions suivantes Incoterms (International Commercial Terms) utilisés dans le contrat. Les Incoterms sont des termes commerciaux internationalement reconnus qui définissent les responsabilités des acheteurs et des vendeurs en matière d'expédition, y compris la responsabilité du paiement du THC et d'autres coûts connexes.
Examinons quelques-uns des incoterms les plus courants et leur rapport avec le THC :
1. Franco à bord (FOB)
Sous FOB (Free On Board) Dans ce cas, le vendeur est responsable de la livraison des marchandises au port d'embarquement et de leur chargement sur le navire. Cela signifie que le vendeur est généralement responsable du paiement du THC au port d'origine, couvrant tous les coûts associés à la manutention du conteneur jusqu'à ce qu'il soit en sécurité à bord du navire.
Une fois les marchandises chargées sur le navire, l'acheteur assume la responsabilité du transport. Il doit notamment s'acquitter des droits de douane au port de destination, ainsi que des frais supplémentaires liés au transport intérieur, au dédouanement et à la livraison finale.
2. Coût, assurance et fret (CIF)
Dans un CIF (coût, assurance et fret) Dans le cadre d'un contrat de vente de THC, le vendeur est chargé de livrer les marchandises au port de destination et de couvrir le coût du THC au port d'origine. En outre, le vendeur paie l'assurance et le fret pour s'assurer que les marchandises arrivent en toute sécurité à la destination de l'acheteur. Toutefois, une fois les marchandises arrivées au port de destination, l'acheteur est responsable du paiement du THC à destination.
Les termes CIF sont couramment utilisés dans le commerce international lorsque le vendeur souhaite offrir à l'acheteur un "guichet unique" pour les services d'expédition, couvrant tous les coûts jusqu'à l'arrivée des marchandises au port de destination. Ils simplifient le processus pour les acheteurs, en particulier ceux qui sont moins familiarisés avec la logistique internationale, en incluant l'assurance et le fret dans le contrat global.
3. Livré droits acquittés (DDP)
Sous DDP (Delivered Duty Paid) (livrés droits acquittés) Dans le cadre des conditions d'achat, le vendeur assume l'entière responsabilité de l'expédition du début à la fin, y compris le paiement du THC au port d'origine et au port de destination. En outre, le vendeur prend en charge tous les autres frais liés à l'expédition, y compris les droits de douane, les taxes et la livraison finale au lieu de résidence de l'acheteur.
Les conditions DDP sont souvent préférées par les acheteurs qui souhaitent éviter les complexités liées aux frais d'expédition internationaux et aux procédures douanières. En acceptant les conditions DDP, le vendeur offre à l'acheteur une transaction plus simple, qui lui évite d'avoir à s'occuper de la logistique internationale. Toutefois, les vendeurs qui acceptent les conditions du DDP doivent examiner attentivement les coûts et les risques supplémentaires qu'ils prennent, en particulier lorsqu'ils expédient des marchandises vers des destinations peu familières ou difficiles.
4. Ex Works (EXW)
Contrairement au DDP, EXW (Ex Works) fait peser l'essentiel de la responsabilité sur l'acheteur. Dans les conditions EXW, le vendeur n'est responsable que de la mise à disposition des marchandises dans ses locaux (ou dans un autre lieu désigné). L'acheteur assume l'entière responsabilité de tous les coûts liés à l'expédition, y compris le THC dans les ports d'origine et de destination.
L'EXW est souvent utilisé lorsque l'acheteur a plus d'expérience dans la gestion de la logistique internationale ou qu'il souhaite avoir un plus grand contrôle sur le processus d'expédition. Il réduit également le risque et la responsabilité du vendeur, qui n'est tenu que de s'assurer que les marchandises sont disponibles pour l'enlèvement.
Frais de manutention au terminal aux États-Unis et à l'étranger
Si les frais de manutention au terminal sont une composante standard des coûts d'expédition dans le monde entier, les taux et les services inclus dans ces frais peuvent varier considérablement d'une région à l'autre. La compréhension de ces différences régionales est essentielle pour les entreprises opérant sur plusieurs marchés, car elle leur permet de mieux anticiper et budgétiser les THC.
Le THC aux États-Unis
Les États-Unis possèdent certains des ports les plus avancés et les plus fréquentés au monde, en particulier sur la côte ouest et la côte est. Les grands ports tels que Los Angeles, Long Beach et New York/New Jersey traitent des millions de conteneurs chaque année, ce qui en fait des plaques tournantes cruciales pour le commerce mondial.
Le taux de THC aux États-Unis est souvent plus élevé que dans de nombreuses autres régions du monde en raison des coûts élevés de la main-d'œuvre, des infrastructures de pointe et de l'environnement réglementaire strict du pays. Par exemple, le Port de Los AngelesL'un des ports les plus fréquentés au monde, la THC y est plus élevée pour tenir compte de l'étendue des infrastructures, de l'équipement et des coûts de main-d'œuvre nécessaires pour traiter efficacement d'importants volumes de marchandises.
Aux États-Unis, le THC comprend généralement des services tels que
- Mouvement des conteneurs à l'intérieur du terminal, de l'arrivée au stockage, et finalement jusqu'au navire ou à la livraison.
- Frais de grue pour le levage de conteneurs sur et hors des navires, un élément clé des opérations portuaires.
- Frais de stockage pour le maintien temporaire des conteneurs avant le chargement ou après le déchargement, en particulier pour les conteneurs qui restent au terminal plus longtemps que prévu.
En raison de la complexité du réseau logistique du pays et des coûts de main-d'œuvre plus élevés, le THC aux États-Unis peut être plus cher que les ports plus petits ou en développement d'autres régions. Toutefois, les ports américains offrent souvent des temps de traitement plus rapides et plus efficaces, ce qui peut constituer un avantage pour les entreprises qui expédient des marchandises sensibles au facteur temps.
Le THC dans les ports internationaux
En dehors des États-Unis, les taux de THC varient considérablement en fonction de la région et du port en question. Asie abrite certains des ports les plus grands et les plus actifs du monde, notamment Shanghai, Singapour et Hong Kong. Ces ports jouent un rôle central dans le commerce mondial, en particulier pour les marchandises circulant entre l'Asie de l'Est, l'Amérique du Nord et l'Europe.
Les ports d'Asie ont tendance à avoir un THC relativement élevé, en particulier dans les grands centres comme Singapour et Hong Kong, où la demande de services de transport maritime est élevée et où des infrastructures avancées sont en place. Par exemple, le Port de Singapour est connu pour son efficacité et sa technologie de pointe, mais ces avantages s'accompagnent d'un taux de THC plus élevé pour couvrir les coûts d'entretien de systèmes aussi avancés.
En revanche, certains ports de l Asie du Sud-Est et Afrique offrent un taux de THC plus faible en raison d'une main-d'œuvre moins chère et d'une infrastructure moins avancée. Par exemple, les ports de Vietnam, Indonésie ou Kenya peuvent facturer un THC moins élevé, mais la contrepartie peut être des délais de manutention plus longs ou un réseau logistique moins fiable. Les entreprises qui expédient des marchandises à destination ou en provenance de ces régions doivent évaluer les avantages d'un taux de THC plus bas par rapport aux inconvénients potentiels d'un service plus lent.
Le THC dans les ports européens
L'Europe abrite certaines des plus importantes plates-formes maritimes du monde, notamment Rotterdam, Anvers et Hambourg. Ces ports servent de portes d'entrée essentielles pour les marchandises circulant entre l'Europe et les autres continents. En raison de leur importance stratégique et de l'ampleur des échanges commerciaux, le taux de THC dans les ports européens peut être relativement élevé, en particulier dans les grands ports tels que le port d'Anvers. Rotterdamqui est le plus grand port d'Europe.
Le THC dans les ports européens comprend généralement des frais pour le déplacement des conteneurs, les services de grue, le stockage et les procédures douanières. En outre, les ports européens sont soumis à des réglementations strictes en matière d'environnement et de sécurité, ce qui peut augmenter le coût global du THC. Par exemple, les ports des Pays-Bas et Allemagne peuvent avoir un taux de THC plus élevé en raison des coûts associés au respect de lois environnementales strictes et au maintien de normes de sécurité élevées.
Quel est l'impact du THC sur les frais de transport ?
Les frais de manutention au terminal sont une composante importante des coûts totaux d'expédition et peuvent avoir un impact majeur sur la rentabilité globale des opérations d'importation et d'exportation. Il est essentiel pour les entreprises impliquées dans le commerce international de comprendre comment les frais de manutention au terminal (THC) affectent le résultat net, car cela permet une budgétisation et une gestion des coûts plus précises.
Voici comment le THC peut influer sur les coûts d'expédition :
1. Augmentation du coût global du fret
Le THC étant un coût inévitable pour tout le fret maritime, il s'ajoute directement à la facture totale de l'expédition. Pour les entreprises qui expédient de gros volumes de marchandises, en particulier sur de longues distances, le THC peut représenter une part substantielle du coût logistique global. S'ils ne sont pas pris en compte lors des négociations contractuelles, ces frais peuvent surprendre les entreprises, en particulier lorsqu'elles expédient des marchandises à destination ou en provenance de ports où les taux de THC sont plus élevés.
Pour éviter des coûts inattendus, les entreprises doivent s'assurer que le THC est pris en compte dans leur budget global d'expédition. Cela est particulièrement important pour les expéditions vers des ports situés dans des régions où le coût de la main-d'œuvre est élevé ou qui disposent d'une infrastructure avancée, où le THC peut être sensiblement plus élevé que dans d'autres régions.
2. Différences de redevances en fonction de la taille du conteneur et du type de cargaison
Comme indiqué précédemment, la taille du conteneur et le type de cargaison expédiée peuvent avoir un impact direct sur le THC. Les grands conteneurs (tels que les conteneurs de 40 pieds) ont un taux de THC plus élevé que les petits conteneurs (tels que les conteneurs de 20 pieds), car ils occupent plus d'espace dans le terminal et nécessitent plus de ressources pour être manipulés.
De même, les marchandises nécessitant une manutention particulière, telles que les matières dangereuses ou les produits réfrigérésLe THC est généralement plus élevé dans le cas d'envois de marchandises par avion, en raison de l'équipement et de la main-d'œuvre supplémentaires nécessaires pour gérer ces envois en toute sécurité. Les entreprises qui expédient ces types de marchandises doivent être conscientes de la possibilité d'une augmentation du THC et planifier en conséquence.
3. Coûts dans les ports d'origine et de destination
Les importateurs et les exportateurs doivent se rappeler que le THC est facturé à la fois au port d'origine et au port de destination. Selon les termes du contrat d'expédition (par exemple, FOB ou CIF), ces coûts peuvent être partagés entre l'acheteur et le vendeur ou être à la charge d'une seule partie.
Pour les entreprises qui expédient des marchandises à l'étranger, il est important de connaître les taux de THC en vigueur dans les ports d'origine et de destination. Cela permet de planifier les coûts avec plus de précision et d'éviter les surprises lorsque les marchandises arrivent à leur destination finale.
4. Coûts indirects des retards
Dans certains cas, la THC peut également couvrir les coûts liés aux retards portuaires, tels que les longues périodes d'attente pour le chargement ou le déchargement. Les ports très encombrés ou inefficaces peuvent entraîner des temps d'attente plus longs, ce qui peut augmenter le montant total payé pour le THC. Par exemple, un conteneur retardé qui reste dans la zone de stockage d'un port peut entraîner des frais supplémentaires de THC pour le temps supplémentaire passé sur le terrain du terminal.
Les entreprises qui expédient des marchandises à destination ou en provenance de ports encombrés doivent être conscientes des risques de retard et planifier en conséquence. Dans certains cas, il peut être intéressant de payer un THC plus élevé dans un port moins encombré afin d'éviter le risque de retards coûteux.
Comment réduire les frais de manutention au terminal pour les exportateurs ?
Compte tenu de l'impact significatif que les frais de manutention au terminal peuvent avoir sur le coût global de l'expédition, les entreprises cherchent souvent des moyens de réduire ces coûts. Bien que certains frais de THC soient inévitables, il existe plusieurs stratégies que les exportateurs peuvent utiliser pour réduire leurs frais d'expédition globaux :
1. Consolidation des envois
Pour les exportateurs qui envoient des lots plus petits, le regroupement des envois dans un seul conteneur peut contribuer à réduire le coût du THC. En combinant plusieurs petits envois en un seul conteneur complet (FCL), les entreprises peuvent réduire le coût unitaire du THC par rapport à l'envoi de plusieurs chargements inférieurs au conteneur (LCL). Cela peut s'avérer particulièrement efficace lors de l'expédition vers des ports où les taux de THC sont élevés.
Par exemple, au lieu d'expédier trois cargaisons LCL distinctes, les entreprises peuvent choisir de consolider ces cargaisons en un seul conteneur FCL. Ce faisant, elles peuvent réduire le nombre de conteneurs traités au terminal, diminuant ainsi le montant total de la taxe sur les produits et services (THC) payée dans les ports d'origine et de destination.
2. Négocier avec les compagnies maritimes
Les compagnies maritimes ont souvent des relations établies avec les opérateurs de terminaux et peuvent être en mesure d'offrir des taux de THC inférieurs aux clients ayant des accords de transport à long terme ou en vrac. Les exportateurs peuvent négocier directement avec leur compagnie maritime pour obtenir de meilleures conditions sur le THC, en particulier s'ils s'engagent à expédier un volume important de marchandises.
Dans certains cas, les compagnies maritimes peuvent proposer des tarifs réduits pour le THC dans le cadre d'un ensemble de services plus large. Pour les entreprises qui expédient régulièrement ou en grandes quantités, il vaut la peine d'explorer ces options afin d'obtenir des conditions plus favorables.
3. Choisir des ports à faible teneur en THC
Dans certains cas, les exportateurs peuvent réduire la THC en choisissant d'autres ports où les frais sont moins élevés. Par exemple, au lieu d'utiliser un grand hub comme le Port de Long BeachUn exportateur peut choisir un port plus petit avec des taux de THC plus bas si cela est possible pour son itinéraire d'expédition. Toutefois, cette décision doit également tenir compte des retards potentiels ou des coûts de transport supplémentaires liés à l'utilisation d'un port plus petit ou moins fréquenté.
Lorsqu'elles choisissent un port, les entreprises doivent évaluer soigneusement le coût total de l'expédition, y compris le THC, les coûts de transport et les retards éventuels. Dans certains cas, le fait de payer un THC plus élevé dans un grand port peut valoir la peine pour des délais de manutention plus courts et un service plus efficace.
4. Optimiser l'utilisation des conteneurs
Les exportateurs peuvent réduire le THC en optimisant l'utilisation de leurs conteneurs. Il peut s'agir d'emballer les conteneurs plus efficacement pour éviter le gaspillage d'espace, de veiller à ce que chaque conteneur soit pleinement utilisé pour minimiser le nombre de conteneurs nécessaires. En réduisant le nombre de conteneurs utilisés pour une expédition, les exportateurs peuvent diminuer le montant total de THC payé dans les ports d'origine et de destination.
Par exemple, si une entreprise peut faire entrer plus de marchandises dans moins de conteneurs en optimisant son processus d'emballage, elle peut réduire de manière significative le montant total de THC payé pour l'expédition. Cette stratégie est particulièrement efficace pour les entreprises qui expédient de gros volumes de marchandises ou qui ont des exigences d'emballage flexibles.
5. Partenariat avec les transitaires
Les transitaires sont souvent bien au fait de la gestion du THC et des autres frais d'expédition. En s'associant à un transitaire expérimenté, les exportateurs peuvent bénéficier de ses connaissances et de sa capacité à gérer les frais de terminal. Les transitaires peuvent également avoir accès à de meilleurs tarifs grâce à leurs relations avec les compagnies maritimes et les opérateurs de terminaux, ce qui réduit encore les coûts de l'exportateur.
Pour les entreprises qui débutent dans l'expédition internationale ou qui ne disposent pas d'une expertise logistique interne, la collaboration avec un transitaire peut contribuer à une gestion efficace du THC et des autres coûts.
Qu'est-ce que la taxe de manutention au terminal de destination (DTHC) ?
Outre les frais de manutention au terminal (THC) dans le port d'origine, les entreprises doivent également tenir compte des éléments suivants Taxe de manutention au terminal de destination (DTHC) au port de destination. Le DTHC fait référence aux frais de manutention des conteneurs une fois qu'ils sont arrivés au port de destination, couvrant des services tels que le déchargement, le dédouanement et l'entreposage.
Tout comme le THC, le DTHC peut varier considérablement en fonction de la région et du port concerné. Les ports à fort trafic et dotés d'une infrastructure de pointe ont tendance à avoir des DTHC plus élevés, tandis que les ports plus petits ou moins encombrés peuvent offrir des redevances moins élevées.
Différence entre les frais de manutention au terminal dans les contrats CIF et FOB
Lors de la négociation de contrats commerciaux internationaux, il est important de comprendre les implications de la législation sur le commerce international. Coût, assurance et fret (CIF) et Franco à bord (FOB) est essentielle, car elle détermine qui est responsable du paiement de THC à différents stades du processus d'expédition.
THC Sous CIF (Coût, Assurance et Fret)
Dans un contrat CIF, le vendeur est responsable des coûts liés à l'acheminement des marchandises jusqu'au port désigné par l'acheteur, ce qui inclut le THC au port d'origine. L'acheteur, quant à lui, est responsable du THC au port de destination. Cela signifie que le vendeur couvre le THC jusqu'à ce que les marchandises soient chargées sur le navire, tandis que l'acheteur assume la responsabilité une fois que les marchandises arrivent au port de destination.
Les contrats CIF sont souvent préférés par les acheteurs qui souhaitent minimiser leurs coûts initiaux et transférer la charge de la gestion logistique au vendeur.
THC sous FOB (Free On Board)
Dans les contrats FOB, la responsabilité du vendeur prend fin lorsque les marchandises sont chargées sur le navire dans le port d'origine. Cela signifie que le vendeur est responsable du paiement du THC au port d'origine, tandis que l'acheteur est responsable du THC au port de destination. Les contrats FOB sont courants dans les situations où l'acheteur a plus de contrôle sur le processus d'expédition ou préfère négocier ses propres dispositions en matière de transport.
Les conditions CIF et FOB peuvent avoir une incidence sur le calcul de la THC et sur la responsabilité des frais. Les entreprises doivent examiner attentivement ces clauses contractuelles lorsqu'elles planifient leurs expéditions, afin de garantir la clarté et d'éviter des coûts inattendus.
Conclusion
Les frais de manutention au terminal (THC) sont un aspect crucial du transport maritime international que tous les importateurs et exportateurs doivent comprendre. Qu'il s'agisse de s'assurer que les conteneurs sont chargés sur un navire ou de gérer leur mouvement dans un terminal, les THC représentent une part importante du coût global de la logistique. En sachant comment ces frais sont calculés et qui est responsable de leur paiement, les entreprises peuvent éviter des frais inattendus et mieux gérer leurs dépenses d'expédition.
Principaux enseignements pour les importateurs et les exportateurs :
- THC couvre une série de services, notamment le stockage, le déplacement des conteneurs et la documentation.
- Le THC est facturé au port d'origine et au port de destinationLe personnel de l'unité de production est composé d'une trentaine de personnes, avec des responsabilités variables selon les termes du contrat (par exemple, CIF ou FOB).
- Les coûts peuvent être gérés par la consolidation des envois, négocier avec les compagnies maritimeset choisir les bons ports.
- Sensibilisation à la Taxe de manutention au terminal de destination (DTHC) est essentielle pour calculer les coûts totaux au débarquement et garantir des prix compétitifs.
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